» J’ai peur de quitter ce job, cette situation, de faire ce voyage. Comment puis-je être sûr.e si je quitte ce job ou que j’entreprends ce voyage sans plan B que tout va bien se passer ? »
La seule façon de le savoir est de poser le premier pas
Ta réalité se créera sous tes pas
Et se dévoilera au fur et à mesure du Chemin
Il y a en toi quelque chose qui s’appelle l’intelligence de la Vie.
C’est ce qui fait que tu respires sans faire l’effort conscient de respirer.
Rien de ce qui t’arrive n’est pas gouverné par cette intelligence.
Y compris ce qui est désagréable et momentanément douloureux.
La vérité, c’est que tu ne peux être sûr.e de rien
Car la Vie est par essence incertaine
Mais j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle
La mauvaise nouvelle, c’est que tu es condamné.e
Tu n’as pas le choix que de marcher vers toi
Et la bonne nouvelle, c’est justement
Que tu es condamné.e à devenir Qui tu es
Tu finiras par y arriver
Alors autant ne pas trop résister
Peux-tu continuer à avancer sans voir le sommet ?
Es-tu prêt.e à persévérer (percez et vous verrez) vers tes en-vies ?
Crois-tu qu’il y a autre chose à faire ?
Au fond, il ne s’agit pas d’arriver au sommet.
Il s’agit de continuer à y croire même avec 1 mètre de visibilité.
—-
Manon Uma, que j’ai interviewée pour la série « Voyageurs des Mondes », parle joliment du fait d’avancer malgré les peurs et avec un manque de visibilité :
Bonjour Pauline. Ce texte est inspirant et le changement de vie apporte souvent de bonnes choses. Quitter son travail également, si celui-ci n’a pas de sens de façon subjective. Mais il existe une chose qui l’empêche, du moins le limite, c est la présence d’enfants. Car chaque choix les implique directement. Bien souvent les métiers passions sont moins payés que les metiers qui paient bien mais qui n’ont au final que peu de sens humain. Et lorsqu on s en rend compte trop tard, on peut se sentir emprisonné dans une vie professionnelle qui ne nous correspond pas (crédit par exemple…), voire même qui rentre en compétition avec la vie privée alors que l on ne le souhaite pas initialement . Quel est votre avis sur cette question?
Merci Florent pour ce message. C’est une bonne question.
Je dirais que le manque d’argent, le fait d’avoir un crédit, d’avoir des enfants à charge peuvent en effet rendre ce chemin vers soi plus exigeant. Pour autant, je crois vraiment comme vous le dites que chaque choix que vous faites et que vous ferez impactera vos enfants et les impacte déjà. On s’impacte tous mutuellement par nos choix. Il ne s’agit pas forcément de tout quitter sans plan B, il y a bien sûr une réalité matérielle qu’on ne peut ignorer. Il peut s’agir de faire un petit pas, chaque jour vers la vie qu’on souhaite se créer. En choisissant ce qui est le plus important à un instant T (confort de vie, confort intérieur, etc).
Qui souhaitez-vous être pour vos enfants ? Quel petit pas pouvez-vous faire dès aujourd’hui?
Avec tout mon soutien
Merci pour votre réponse !
Comme vous le précisez, je pense qu il faut accepter le fait de ne pas aller aussi vite que l on souhaiterait. Il est très compliqué de décrire correctement mes pensées à ce sujet par écrit. Les enfants font partie du chemin et ils nous aident à se recentrer sur l essentiel car ils le représentent par tellement d’aspects… C est pour cela qu il est parfois difficile de se dire que le travail prend beaucoup de temps et de charge mentale, en fonction des responsabilités que l on peut avoir. Du temps et de l l’énergie que l on souhaiterait mettre à profit dans notre sphère privée. Et c’est de là que peut venir la frustration et le déséquilibre en soi. Quand un certain niveau de vie, pas forcément matérialiste au possible, est nécessaire et apporté par ce travail qui paradoxalement nous prend du temps. Changer de travail signifie perte de revenus et il est nécessaire d etudier si cette perte ne peut pas atteindre le bien-être des enfants, encore une fois sans imaginer un confort matérialiste élevé. Je ne dis pas que le changement est impossible car cela dépend que de soi. C est juste que ça se prépare et s organise davantage dans le temps. Il faut juste être patient :-). Pour conclure, l objet de mon propos n est pas de dire que tout est plus simple sans enfants. Je ne me permettrais pas de juger une vie que je ne connais pas. Chacun a ses raisons et chaque raison est noble. Il serait trop facile de se cacher derrière une vie que l on a sciemment construite et qui était certainement voulue à un moment. Voilà 🙂