En 2017, j’ai quitté mon travail dans le secteur bancaire que j’occupais depuis 6 ans.
Ces deux dernières années, je me suis beaucoup questionnée sur le sujet du travail. Qu’est ce que le travail ? Pourquoi doit-on travailler ? Et si je n’avais pas besoin de travailler, car assez d’argent pour vivre jusqu’à la fin de mes jours, est-ce que je travaillerais ? Et je ferais quoi ? Je vous partage ici ma réflexion sur le « travail ».
Le travail comme instrument de torture
Etymologiquement, le mot « travail » viendrait du mot latin « tripalium », le nom d’un instrument de torture. Je crois que dès mon enfance, j’ai associé le mot « travail » au mot « sacrifice ». C’était quelque chose qu’il fallait faire pour gagner sa vie, à la sueur de son front.
« Le travail c’est le drame de ceux qui perdent leur vie à vouloir la gagner, abrutis par la routine qu’une main de fer écrase ». Raphaël Enthoven
J’ai adhéré pleinement à cette croyance que le travail est un sacrifice : j’ai bossé dur, des week-ends, des soirs jusqu’à minuit. Métro-Boulot-Dodo… Voilà de quoi se composait la vie parisienne que je menais. J’avais un « bon travail » dans le secteur bancaire mais je me sentais prise dans une sorte d’engrenage. Un engrenage où je perdais ma vie à la gagner, où je travaillais pour payer mon loyer et mes factures. Puis un jour, j’ai frôlé le burn-out, je me suis levée un matin en me demandant quel sens ça avait de faire ce que je faisais. Puis quelques temps plus tard, j’ai décidé de quitter mon travail conventionnel en CDI dans le secteur bancaire, sans avoir de plan B complètement établi (néanmoins, j’avais repris des études de psychologie à distance que je comptais continuer). Je n’arrivais pas / plus à y mettre de l’amour. Je me levais le matin avec une « boule » au ventre. Je suis partie avec la conviction que c’était un énorme gâchis que je mette mon énergie dans ce travail que je ne faisais plus avec amour.
Le travail est de l’amour rendu visible
« Le travail est l’amour rendu visible. Et si vous ne pouvez travailler avec amour mais seulement avec répugnance, mieux vaut abandonner votre travail et vous asseoir à la porte du temple, demandant l’aumône à ceux qui oeuvrent avec joie. » Khalil Gibran
Selon Khalil Gibran, le travail est de l’amour rendu visible et si l’on ne peut travailler dans l’amour, alors mieux vaut ne pas travailler du tout en vivant de « l’aumône ». Travailler sans amour, dans la frustration, c’est apporter notre frustration au monde. Que l’on soit boulanger, chanteur, employé de banque, si l’on n’a pas envie d’être à la place que l’on occupe, alors on le fait subir au monde, à nos clients, nos collègues, nos amis, nos enfants et surtout à nous-même… Quand on fait quelque chose avec amour, on a de la joie à le faire.
Cet ingrédient, la joie, n’était plus présent dans mon travail et cela a été un déclencheur pour m’amener à prendre la décision de partir.
Le travail comme affirmation de qui je suis
Il y a un autre ingrédient qui me paraît essentiel pour déterminer si je ferais ou non un travail : c’est le sens. En d’autres termes : « en quoi mon travail représente qui je suis, est en accord avec mes valeurs, contribue selon moi à la société ? ».
Je crois qu’on est habitués à compartimenter nos vies : il y a ma vie professionnelle et ma vie personnelle. D’un côté, je suis bien plus vaste que mon travail, évidemment et en même temps, je ne peux pas m’en dissocier. Je me suis toujours dit que le temps passé à faire quelque chose ou à être avec quelqu’un finissait par définir qui on est, par nous façonner. Si je passe 8 heures par jour, 5 jours par semaines à faire un travail, alors ça participe à mon identité.
Il était clair que les deux ingrédients dont j’avais besoin pour me sentir bien dans mon « travail », la joie/ l’amour et le sens, n’étaient plus au rendez-vous.
Et pourtant, ça n’a pas été facile de partir. Quand j’émettais l’envie de quitter mon CDI pour trouver un travail qui m’épanouirait davantage, on me disait : « Chercher à être épanoui dans ton travail ?! Mais tu rêves ! Redescend sur terre. Le travail, ce n’est pas fait pour s’épanouir mais pour gagner sa vie. »
La question de la sécurité financière s’est clairement posée.
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Travailler vs Gagner sa vie
« Il faut bien que tu gagnes ta vie ». J’ai entendu cette phrase très souvent et il y a quelque chose qui me dérangeait dans l’expression « gagner sa vie ». Pourquoi devrions-nous gagner notre vie ? Notre vie nous appartient déjà. Après, on ne peut pas ignorer la nécessité de satisfaire nos besoins comme se nourrir, se loger, se vêtir, se déplacer, boire un verre, etc. Il y a le troc mais on ne peut pas nier non plus la nécessité de l’argent dans notre monde actuel.
Je pense que la question à se poser est la suivante : « De combien d’argent ai-je besoin pour vivre en me sentant bien et comment puis-je le générer en me sentant bien? »
En voyageant, j’ai rencontré des gens qui vivaient dans leur camping-car, avaient réduit leurs dépenses au maximum. Ils vendaient quelques objets qu’ils fabriquaient et travaillaient quand ils avaient besoin d’argent. J’ai aussi rencontré des gens qui vivaient « sans argent », en étant nomades depuis quelques années. Cela ne les empêchait pas de travailler car ils proposaient leur aide en échange d’une douche ou de nourriture. J’ai aussi rencontré une femme très inspirante qui n’a pas demandé à toucher sa retraite car elle vivait dans une forme d’abondance en proposant des services qu’elle échangeait contre de l’argent ou de la nourriture.
Le montant dont chacun a besoin est propre à chacun, d’où l’importance de la connaissance de soi. Lors de conférences ou de soirées de projection de mon film, on m’a beaucoup demandée comment je faisais pour gérer le fait de ne plus avoir de rentrées d’argent. Entre le fait d’avoir réduit mes dépenses un maximum, l’aide que j’ai reçue de pôle emploi, mon épargne (j’avais en effet un bon salaire qui m’a permis de mettre de l’argent de côté), des services / petits boulots ici et là, et la construction d’une nouvelle activité qui me rapporte de petites entrées d’argent également, je m’en sors.
Faire un « travail alimentaire »
« Ton âme ne se soucie pas de ce que tu fais pour gagner ta vie — et quand ta vie sera finie, tu ne t’en soucieras pas non plus. Ce qui compte pour ton âme, c’est uniquement ce que tu es pendant que tu fais ce que tu fais, peu importe quoi. » Neale Donald Walsch
Le paradoxe est que d’un côté, il me semble important de se créer / trouver un travail qui nous met en joie et a du sens. Et d’un autre côté, on peut être heureux dans n’importe quel travail : c’est une question de regard et d’état d’esprit. On peut voir un travail alimentaire comme un merveilleux moyen de servir un but plus « grand » pour soi. En 2016, pendant mes vacances, j’ai passé 3 semaines dans un « centre spirituel » au Brésil en pleine nature, chacun contribuait à la communauté le matin. J’avais nettoyé les toilettes sèches, fait des activités de peinture, etc. Ce « travail » contribuait au bien-être de la communauté et j’étais heureuse d’y participer.
S’arrêter de travailler ?
J’ai aussi eu une phase où j’avais comme objectif de travailler suffisamment et gagner assez d’argent pour … m’arrêter de travailler. Puis j’ai essayé de comprendre ce que je cherchais dans cet arrêt du travail et les mots qui me sont venus sont « liberté » et « joie ». J’avais envie de pouvoir œuvrer librement et dans la joie. Clairement, après réflexion, je ne me voyais pas ne rien faire. Je trouve qu’il n’y a pas de plus grande joie que celle d’apporter quelque chose à quelqu’un, de se sentir utile, de jouer sa propre note de musique. Je ressens ça quand j’écris, quand j’apporte une écoute et un éclairage à quelqu’un, quand j’interview des personnes qui m’inspirent ou quand je présente mon film et parle de mes réflexions et expériences.
Ce que j’ai compris, c’est que je m’étais forcée à jouer une note qui n’était pas la mienne. Et cela m’avait dégoûtée de la notion même du travail.
Aujourd’hui, je ne cherche plus à arrêter de travailler. Je cherche à me créer une activité (ou des activités) que je puisse exercer librement et dans la joie. Je pense que la clé pour aller vers ça, c’est la connaissance de soi, en se connectant à ses sensations au quotidien. Quand je fais ça, telle ou telle activité, est-ce que ça génère une expansion dans mon corps, ou une contraction ? Est-ce que ça a du sens ? Est-ce que ça me rend joyeuse ?
Se consacrer pleinement à son « vrai » travail
Et si le véritable travail, l’unique travail consistait à se relier à soi, à son moi profond, et que tout découlait de là ? Cela peut paraître naïf et pourtant, j’observe que plus je me relie à mes envies du moment, à qui je suis, qui j’ai envie d’être, plus mes actions sont « efficaces », ce qui génère de l’abondance in fine. La joie profonde que je ressens m’amène à mettre en place des choses, qui peuvent d’ailleurs être monétisables (même si ce n’est pas l’objectif premier). Quand je parle de se relier à soi, je parle aussi de faire le travail nécessaire sur ses peurs, ses blessures, ses pensées, ses croyances limitantes, sur le pardon, etc. Le travail de nettoyage de tout ce qui nous empêche d’être pleinement nous-mêmes, le travail le plus difficile peut-être…
Je pense qu’en « travaillant sur soi », sur son état d’être, ce qui a comme conséquence la joie, l’abondance est inévitable. Quand on se sent riche intérieurement, l’abondance « matérielle » arrive de surcroît. Comment pourrait-il en être autrement ?
« L’ironie de la vie, c’est que dès que tu ne te préoccupes plus des biens matériels et du succès matériel, la voie est ouverte pour qu’ils circulent dans ta direction. » Neale Donald Walsch
Pour conclure
Je vois le travail comme une occasion d’apporter notre essence, notre note de musique unique au monde. On donne de l’amour, on en reçoit, ce qui nous permet de continuer.
Nous sommes de plus en plus nombreux à faire le grand saut dans l’Un-Connu, pour aller vers un « travail », ou plutôt un mode de vie qui correspond plus à nos aspirations profondes. Le Chemin est parsemé d’embûches, de croyances bien ancrées à changer, de conditionnements et habitudes à déprogrammer et je suis moi-même toujours en Chemin. Mais si c’est pour jouer joyeusement sa propre note de musique dans l’orchestre de la Vie, ça vaut le coup d’essayer non ?
Et vous, quel est votre rapport au travail ? Est-ce de l’amour rendu visible, une affirmation de qui vous êtes ou un sacrifice ? De la joie ou une corvée ? Ou tout ça en même temps ?
Pour moi le travail c’est une perte de temps.
Merci d’apporter votre vision
C’est magnifique de voir qu’il y en a dans ce monde qui ont une telle vision de la vie. Tout a un sens, et notre existence en à un aussi. Mais quel sens voulons nous donner à notre existence ici sur Terre ? 🙂
Tu parles d’un travail sur soi, travailler sur ses pensées, ses croyances limitantes… comment effectues tu ce travail exactement ? Via des stages? Des séminaires peut être ?
Merci,
Aurélie
Bonjour Aurelie
Merci pour ton commentaire ✨😊. Pour ma part, ce qui m’a permis de faire ce travail est un ensemble de choses : des lectures (par exemple, les 4 accords tolteques, le pouvoir du moment présent, le chemin le moins fréquenté), des rencontres de gens qui m’ont inspirées et aussi qui ont mis le doigt sur ce que je devais observer, transformer, accepter, des « stages » avec des thérapeutes où on s’entraînait en groupe à travailler sur ses croyances et blessures, une thérapie de plusieurs mois avec un coach. Je pense aujourd’hui qu’en devenant conscient de ce qui nous traverse, en questionnant nos pensées, et en faisant face à nos émotions en entrant dedans et en essayant de comprendre à quel événement elles sont liées, on peut effectuer ce travail au quotidien sans forcément faire de stages ou de thérapie (même si ça aide dans certains cas).
En espérant avoir répondu à ta question 😉
Merci Pauline pour cette réflexion sur le travail, sujet dont je me sens très concernée actuellement.
Peut-être que le travail suit notre changement intérieur comme son ombre? J’ai passé des années à travailler sous forme de torture et pourtant je croyais que c’était le seul moyen d’affirmer moi même et de me sentir utile. Aujourd’hui j’ai une différente conscience de ma propre valeur et de comment le travail peut me permettre d’atteindre, entre autres, mes valeurs.
Alors oui, je suis pleinement d’accord avec toi que le travail le plus profond se trouve dans la connaissance de soi.
Merci
Merci beaucoup Alessandra pour ce commentaire :). En effet, je suis aussi persuadée que le travail est le reflet de ce qu’il se passe en nous, nos croyances, etc. Je pense que c’est un chemin de connaissance de soi, d’ajustements, pas à pas. Le regard que l’on porte sur le travail influence comment on le vivra et ce qu’on en attendra.
Merci de partager tes réflexions.
Je suis également en pleine réflexion sur ce sujet depuis Septembre 2017. Après 11 ans dans une première entreprise où j’ai vécu mon boulot comme une passion jusqu’à ce que je m’essouffle car changement de stratégie, projets moins intéressants et puis changement de mes envies, j’ai fait un bilan de compétences qui m’a permis de prendre conscience de mon socle « valeurs et besoins ». J’ai fait un break de 14 mois pour voyager, prendre le temps de prendre du recul sur ma vie et me ressourcer. La recherche de travail a été plus compliquée car je ne trouvais pas ce que j’attendais dans les annonces. Trop formel, des valeurs qui semblent belles sur le papier mais à démontrer…bref, j’ai eu la chance qu’on m’appelle pour me proposer un job qui avait l’air intéressant dans un secteur que je ne connaissais pas mais qui est cool (sports et loisirs). La mission est de 4 mois (oui j’y suis encore) et au bout de 2 mois, je me suis rendue compte que je m’ennuyais. Donc voilà, je vais finir ma mission comme il faut parce que je suis consciencieuse et que ce n’est pas désagréable non plus, mais j’ai encore plus compris l’importance de mon socle « valeurs et besoins ». Donc pour la suite, je vais plancher sur ce socle là pour filtrer les offres potentielles.
Merci
Merci Virginie pour ce partage. En effet, ce socle « valeurs et besoins » est primordial. Moi j’aime bien parle de « joie et sens ». Si ça a du sens et que ça me met en joie, alors il y a de fortes chances que ça se passe bien. L’essentiel étant de s’écouter et prendre le temps d’essayer des choses, de se tromper puis d’ajuster. Très bonne continuation à toi
Pauline
Wow! Quel merveilleux et puissant article belle Pauline. J’ai des frissons. Merci de l’offrir au monde! xox
Wah ! Merci beaucoup Marie-Eve, je suis très touchée par ton message 🙂
Bonjour Pauline, bravo pour ce bel article. Je partage totalement ta vision du travail, j’ai aussi un parcours similaire au tiens (psycho IED et ancienne cadre en mkg). A mon sens, le travail doit être la prolongation de son Moi et refléter pleinement la personnalité. Grace à la connaissance de soi, on peut trouver sa « coloration » et apporter sa contribution aux autres dans un travail utile. Tous les freins annexes tels que l’argent, la sécurité peuvent trouver des réponses dès lors que nous sommes en paix avec notre trajectoire pro.
Bonjour Emilie
Merci beaucoup pour ton commentaire. J’ai aussi fait l’IED ;). J’aime bien cette idée de coloration.
Bonne continuation
Merci Pauline pour cet article abordant cette réflexion sur le travail dont je me sens particulièrement concernée.
Je pense, comme Alessandra l’a écrit dans son commentaire, que notre travail suit l’évolution, le changement de notre être intérieur. Que tout à coup, on se rend compte que ce qu’on fait n’est plus en accord avec nos valeurs, avec nous-mêmes, que nous ne sommes plus à la « bonne place » et c’est exactement ce que je ressens actuellement.
Je suis en burn out depuis 3 mois après 22 années passées comme responsable d’un service de comptabilité.
En janvier 2019, les médecins ont diagnostiqué un cancer du poumon à ma maman. Ce fût un choc énorme et une rapide remise en question « où est ma place? ». Sans aucun doute pour moi : auprès d’elle. Mais que de difficultés à m’organiser dans mon travail pour prendre congé afin de l’accompagner à ses rendez-vous médicaux ou aller la voir à l’hôpital.
Très vite, beaucoup de pensées se sont bousculées dans ma tête et j’ai pensé à mes enfants dont je m’occupe seule. Depuis petits, je les dépose très tôt à la garderie et je vais les y rechercher tard le soir. « Est-ce ça la vie ? » Courir, toujours courir, ne pas avoir de temps pour soi, pour les enfants car il faut travailler, travailler…
Alors bien sûr pendant des années, on se rassure « C’est la même chose pour tout le monde, tout le monde court partout. C’est normal il faut gagner sa vie et durement ».
Et quand on prend conscience que cette vie n’est plus en accord avec soi-même, c’est tout d’abord un choc mais aussi quelque part un soulagement.
Même si les choses sont encore floues dans ma tête « Que vais-je faire ? », je me sens mieux et votre article m’éclaire beaucoup.
Virginie
Bonjour Virginie
Merci beaucoup pour votre commentaire qui me touche. Je suis contente de lire que l’article vous éclaire. Vos questionnements sont tellement légitimes et importants. On peut passer sa vie sans se poser aucune question à suivre ce qui est attendu de nous. Ou on peut chercher à vivre autrement. Mais je crois que c’est un Chemin, où chaque pas compte et où la patience est souvent une bonne alliée. Au fur et à mesure, le chemin s’éclaire.
J’ai eu un moment de vie où je voyais ce cercle vicieux comme une roue de hamster où j’accomplissais les différentes obligations (travail et autres) sans lever la tête jusqu’à ce que je me dise que si la Vie, c’est ça alors ce n’est pas ce que je veux, ça m’a donné la force d’envisager autre chose.
Très bonne continuation à vous
Pauline
Merci beaucoup Pauline pour cet article. Je ressens totalement la joie et le sens dont vous parlez tout comme les contractions du corps. Je les ai longtemps ignorées car je pensais que suivre la joie n’était pas raisonnable et trouver du sens c’était trop demandé. Mais je commence à suivre mes ressentis et je me rends compte que même si j’ai peur de l’inconnu, je ressens aussi une sorte de sérénité. Merci à toi pour ce partage.
Incroyable de justesse. En tous les cas ce que vous évoquez résonnent en moi ! Et si tout le travail était d’être en phase avec soi ! C’est mon besoin primaire mais je me dis heureusement que tout le monde n’est pas comme moi ! Je crée peu de richesse, en revanche quand je suis pleinement en phase avec moi même et professionnellement aussi , alors je peux exercer n’importe quel métier mon seul bonheur est d’apporter de l’amour aux gens ! Je vous découvre via Compostelle et ai hâte de voir le film vendredi.
Merci beaucoup Bénédicte, et ravie de t’avoir vue vendredi 27 du coup à la soirée de projection :). C’est beau ce que tu dis sur le fait que l’envie est d apporter de l’amour, quelque soit la forme que ça pren.
Super intéressant. J’ai exactement eu les mêmes pensées que toi. J’étais à Paris en mode métro-boulot-dodo et j’ai arrêté tout ça pour voyager et apprendre à mieux me connaître. Aujourd’hui, j’essaye encore de trouver mon chemin qui apportera bonheur + argent mais je reste persuadée qu’un jour l’illumination arrivera…
Merci pour ce commentaire, il faut persévérer vers cet équilibre, je pense que ça vaut le coup, percez et vous verrez ;). Bon Chemin
Blog exceptionnel !
Merci beaucoup 🙂