« Avant d’aller dans ce lac gelé, demande-toi pourquoi tu le fais »
Nous sommes le 1er janvier 2021. Je suis au bord d’un lac gelé, le lac de Kruth dans les Vosges en Alsace. Et voilà ce que me dit un ami, adepte des bains gelés et de la méthode Wim Hof.
Je me passionne par tout ce qui peut améliorer la santé (physique, mentale, spirituelle) et j’adore faire de nouvelles expériences, élargir ma zone de confort.
C’est ce qui m’a poussée à faire du stop sur de longues distances, à marcher pendant 4 mois, ou encore à faire une expérience chamanique au Pérou.
Face à ce lac, une part de moi tremble et trouve ça absurde et une autre part de moi en a envie.
Juste avant de me déshabiller pour aller dans l’eau, je me demande pourquoi je fais ça.
Je sais que si mon « pourquoi » est assez fort et clair, je ne me défilerais pas.
Il y a des tas d’occasions de se défiler.
Je met d’abord les pieds dans l’eau puis j’entre jusqu’à la taille et juste avant le moment fatidique de s’abandonner entièrement à ce lac gelé, je suis à deux doigts de rebrousser chemin.
Pourquoi je fais ça ?
Il a en moi une grande curiosité, un désir d’explorer comment mon corps fonctionne et l’envie de me sentir vivante. Je vois ces expériences comme des briques de plus permettant de mieux comprendre qui je suis, ainsi que cet univers dans lequel je baigne.
Aussi, j’avais lu que l’exposition au froid a des effets très positifs sur la régénération des cellules, l’anxiété, la dépression, et certaines maladies.
La baignade
Une fois entièrement dans l’eau, après quelques secondes de respiration haletante, et d’efforts pour respirer plus profondément par le ventre, je sens mon corps se détendre peu à peu et une chaleur de l’intérieur commencer à m’habiter.
En sortant, et pendant les heures qui ont suivi, lors de notre randonnée, mon énergie est explosive. Je marche vite, sans ressentir de douleur dans les jambes. Je me sens légère. Et la douleur que je ressentais au cou suite à un torticolis de la veille a complètement disparu. Mon ami me dit que lorsque le corps se retrouve dans des conditions extrêmes, il met tout en oeuvre pour gérer l’urgence du moment, qui est de produire de la chaleur. Il n’envoie donc momentanément pas d’informations concernant les « maux » plus secondaires. cela me conforte dans l’idée que le corps est vraiment une « machine » formidable.
Les leçons tirées de l’expérience
J’ai compris que je pouvais respirer et me détendre dans un environnement très inconfortable de prime abord. Car je savais pourquoi j’étais là et que c’était bénéfique.
Un peu plus tard, alors que je sentais du stress monter en moi dans une autre situation du quotidien, je me suis rappelée que j’avais juste à respirer profondément. Et que j’avais une bonne raison de vivre cela.
Cela m’a détendue.
Avez-vous déjà tenté cette expérience ou une expérience « extrême » en général ?
Quel a été votre moteur pour vous jeter à l’eau?
Je vous souhaite un très bon début d’année 2021
«Celui qui a un » pourquoi » qui lui tient lieu de but, de finalité, peut vivre avec n‘importe quel « comment « . »Nietzsche
Pour voir mon film « Chemins de Vie, Marcher vers son Essentiel », c’est ici :