Cette épidémie du coronavirus me questionne sur la façon dont je me laisse contaminer par mon environnement, ce que je transmets aux autres mais aussi sur le masque que je porte parfois.
« Si je te vois, je peux et tu peux me transmettre un virus ».
Quand je réfléchis à ça, je réalise qu’au fond, c’était déjà le cas avant le coronavirus.
Quand je voyais quelqu’un, j’avais déjà cette sensation qu’il me transmettait son virus. Le virus de l’amour, de la joie ou de la peur.
Passer du temps à ses côtés allait me contaminer d’une façon ou d’une autre. J’allais en ressortir teintée de son énergie et il allait en ressortir teinté de la mienne.
Il m’arrivait de respirer la joie plusieurs heures après avoir vu quelqu’un tout comme il m’arrivait de mettre une demi-journée à m’en remettre.
Parfois, je portais un masque pour me protéger car je n’étais pas prête à montrer toutes les facettes de moi. Je ne dis pas que c’est de la faute de l’autre, je ne pouvais juste pas faire autrement.
Parfois aussi, je me retrouvais face à une personne qui semblait porter un masque très épais, le masque qui ne laisse rien transparaître.
Ces dernières années, j’ai essayé d’être attentive à la façon dont je contaminais les gens et à la façon dont je me laissais contaminer. Et j’ai privilégié de voir les gens avec qui on pouvait ne pas porter de masque.
Car je respire quand mieux sans ✨
Nous sommes tous contagieux les uns pour les autres.
Par quel virus as-tu envie de te laisser contaminer ?
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