Depuis quelques temps, j’organise des projections de mon film « Chemins de Vie, marcher vers son Essentiel » au Forum 104 à Paris, dans un très beau lieu, chargé « spirituellement », dans une salle de 80 personnes, qui donne sur un jardin intérieur magnifique. La Magie commence ici car ce lieu est littéralement tombé du ciel alors que je cherchais une salle pour projeter le film.
Mais ce qui s’est passé ensuite dépasse tout ce que j’aurais pu imaginer en termes de « synchronicités ». Par synchronicité, j’aime bien la définition de Carl Gustav Jung qui est l’occurrence simultanée d’au moins deux événements ne présentant pas de lien de causalité mais dont l’association prend un sens pour la personne qui les perçoit, comme une forme de réponse de l’univers à un besoin exprimé consciemment ou inconsciemment par la personne. Mais j’aime bien les appeler « Miracles ».
Instant flashback – Lorsque je marchais sur le Chemin de Compostelle, j’ai eu des moments de découragements et de doutes sur ma volonté de continuer à marcher. Il y a certains matins, au bout de 2 mois de marche où j’avais du mal à trouver la force de marcher à nouveau, de changer d’endroits. Et c’est souvent dans ces moments de découragements qu’une aide, une main tendue apparaissait sur mon Chemin pour m’amener à continuer. C’est ce qui s’est passé quand je marchais sous une pluie battante depuis 5 jours dans la région de l’Aubrac. Je me sentais un peu seule et je n’avais pas fait de rencontre qui m’avait fait du bien depuis pas mal de temps. Les belles rencontres, sur le Chemin comme dans la Vie, ça apparaît comme des cadeaux mais ça n’arrive pas tout le temps, ni sur commande.
La journée avait été littéralement épuisante physiquement et psychiquement, sous le vent et la pluie. Le soir, je suis arrivée dans un gîte fatiguée, trempée, affamée (La Tour des Anglais à Aubrac pour ceux qui connaissent) et je me demandais vraiment ce que je faisais là sur ce Chemin. Et là, dans la cuisine, je rencontre un couple de français et au bout de 5 minutes de conversation pendant qu’on faisait cuire nos pâtes, j’ai senti une vague de joie m’envahir : ces personnes me parlaient de leur Chemin spirituel, leurs questionnements, et la conversation me nourrissait tellement que je n’avais même plus faim.
J’ai pu leur confier les phases de doutes que je traversais : la lassitude du fait d’être en Chemin, le genre de lassitude de la quête. Le lendemain matin, on a marché un peu ensemble et au moment de se séparer (ils prenaient une variante), ils me tendent une médaille : la médaille miraculeuse avec la Vierge Marie. Et ils me disent : « Elle veillera sur toi, rien de ce qui t’arrivera ne pourra arriver sans sa bénédiction ». J’ai accroché cette médaille autour de mon coup et je me suis sentie comme protégée. Depuis, dès qu’il y a un moment important, j’aime bien la porter ou l’avoir près de moi.
Je reviens à la soirée de projection. Mercredi soir, au moment de partir de chez moi, j’ai regardé cette médaille et j’ai hésité à la prendre puis je me suis dit qu’elle pouvait m’accompagner à distance. C’est précisément l’intention que j’ai émise. Organiser une soirée avec 80 personnes, c’est une réelle sortie de zone de confort pour moi et j’ai eu besoin de sentir que cette médaille, ou encore l’énergie bienveillante de Marie, allait m’accompagner. Et comme je le disais plus haut, je me suis sentie accompagnée.
La soirée était sur prix libre et quand j’ai ouvert la boîte à dons en rentrant chez moi, au moment où je verse le contenu de la boîte sur mon bureau, voilà qu’une médaille miraculeuse (exactement la même que la mienne), tombe sur la table parmi les pièces et les billets. Un instant, je me dis : « Ah tiens, je l’avais prise avec moi ». Puis je réalise que cette nouvelle médaille avait été déposée dans la boîte à dons !! J’en profite pour remercier la personne qui l’a déposée si elle lit ce texte.
Et vous ça vous arrive ce genre de « synchronicités » ? Comment vous les interprétez ?