Récemment, une personne de mon entourage m’a confiée être jalouse de moi.

Ça m’a replongée 3 ans en arrière entre les 4 murs de mon appartement parisien. Je rentrais du chemin de Compostelle et je continuais mes études de psychologie entamées à distance.

Je reprenais le métro tous les matins. J’avais cette sensation qu’il y avait autre chose de plus doux, plus aligné qui m’attendait. Je n’arrivais pas à poser le point final sur le montage de mon film.

Je me levais chaque matin avec cette sensation d’inachevé. En scrollant Instagram dans le métro bondé, je voyais cette jeune femme vidéaste qui réalisait des documentaires dans des endroits paradisiaques. Ça me faisait presque mal de la regarder accomplir ce pour quoi elle semblait faite. Je me demandais pourquoi moi, je continuais à « galérer ».

Puis je me suis posée deux questions 

1. Qu’est-ce que j’envie chez cette personne? 

2. Qu’est-ce qui me retient de marcher vers cela?

> J’ai fait une liste de ce que j’enviais : vivre dans un endroit plus ensoleillé avec de la verdure, être dans le mouvement, et surtout, rayonner qui je suis, ne pas me forcer, ne pas me soumettre.

> Puis j’ai listé les peurs qui me retenaient de vivre ça : la peur d’échouer, de manquer d’argent, de me perdre, de ne pas savoir comment m’y prendre, de me sentir seule, d’inquiéter mes proches,la culpabilité à vivre une vie plus rayonnante.

Et je me suis fait la promesse de marcher pas à pas vers mes en vies.

Une chose que j’ai compris à propos de la jalousie

Il y a une chose que j’ai compris en posant des actions vers cette vie qui me faisait plus rêver : on ne voit sur les réseaux sociaux que le sommet de l’iceberg. On ne voit pas d’où vient la personne, les galères qu’elle a surmonté avant.

On ne va pas se le cacher : marcher vers soi est le plus beau des Chemins mais ce n’est pas le plus facile, loin de là. L’achèvement de l’écriture d’un livre, d’un pèlerinage, d’un film, n’est qu’un jalon parmi tant d’autres, qu’une seule petite marche d’un chemin qui dure depuis longtemps, avec son lot d’embûches.

La jalousie a continué à se présenter sur mon chemin, encore il y a quelques jours.

Je la vois maintenant comme un moteur qui m’indique mes besoins et envies.

Si je m’autorise à plonger dedans.

Parfois, elle me permet aussi d’accepter davantage mon propre chemin. Quand je réalise que ce que j’envie chez l’autre, au fond, je ne suis pas prête à en payer le prix.

J’ai demandé à cette personne qui m’a confiée ressentir cette jalousie :

De quoi es-tu jalouse ? Que peux-tu faire dès maintenant pour marcher vers ça ? Qu’est-ce qui te retient ? Comment peux-tu apaiser tes peurs ?

Je ne te dis pas que ce sera facile, je te dis que ça vaudra le coup.

Bon Chemin =)

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Merci à Alexandre Sattler pour la photo ci-dessus.